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Choisir un métier selon ses passions
Quand, à l’adolescence, on se pose la question de son orientation, on est bien sûr influencé par son entourage, que ce soit sa famille, ses amis, ou tout simplement les conseils que l’on reçoit à l’école, au collège, ou au lycée, ou même des conseillers d’orientation.
Si notre intérêt se porte sur un secteur avec des offres d’emploi prometteuses, alors les choses sont simples. Mais si on a le « malheur » de s’intéresser à un métier ou savoir-faire qui ne présente pas au premier abord de débouchés faciles ou évidents, un dilemme se présente à nous : suivre son cœur, sa passion, ou suivre la voix de la raison ?
C’est le cas notamment des passions artistiques. Car il est reconnu et considéré par la majorité, à tort ou à raison, qu’on ne peut pas vivre convenablement d’un métier artistique.
Oser risquer sa situation financière en s’engageant dans une formation qui ne garantit pas un métier à revenu stable, n’est pas facile. Beaucoup préfèrent assurer ses arrières avec une carrière rassurante, et développer leur passion à côté, lorsqu’ils en trouveront le temps…
Souvent ce choix est largement influencé par son entourage proche. Ainsi il sera nettement plus difficile, ayant fait le choix de faire de sa passion artistique un métier, d’oser franchir le pas, si l’on ne possède pas les connaissances adaptées.
La sécurité financière, pas toujours une priorité
Certains, pour qui la passion est très forte, plus forte que le besoin de sécurité financière, sauteront le pas. La plupart de ceux-ci auront des débuts difficiles, et trouveront enfin leur équilibre au bout de 10 ou 15 ans. Il est ainsi fréquent pour des artisans s’étant lancés jeunes dans leur apprentissage d’arriver à vivre de leur art convenablement au milieu de leur trentaine. Un démarrage difficile, mais acceptable, car entre 20 et 35 ans, on s’accommode plus facilement d’une « vie de bohème » ou d’une vie « d’étudiant permanent », en attendant d’avoir acquis le savoir-faire et l’expérience nécessaire pour transformer son art en source de revenus stable.
Il arrive fréquemment que ceux qui avaient préféré suivre un parcours plus sécurisé dans leur jeunesse finissent par ne plus supporter cette vie de second choix, justement autour du milieu de la trentaine, et qu’après quelques années d’études poussées et plus de 10 ans dans un métier « raisonnable », l’association entre un ras-le-bol d’une vie médiocre et l’assurance gagnée d’un adulte plus accompli les poussent à finalement franchir ce dangereux pas vers une carrière artistique.
Ainsi ceux qui n’avaient pas osé prendre des risques plus jeunes se retrouvent dans la situation du débutant à l’âge où les autres maîtrisent enfin leur art, et doivent « commencer tout de zéro » à un âge où les prises de risques sont souvent plus compliquées, soit parce qu’on accepte avec plus de difficulté un niveau de vie plus bas que celui qu’on a pu expérimenter avant, soit parce que la famille s’est agrandie, et que les enfants apportent nécessairement quelques obligations en plus.
Si vous vous reconnaissez dans ce dernier schéma, ne désespérez pas pour autant.
Toute expérience de vie est importante et apporte son lot de jokers, lorsque l’on tente l’aventure artistique. Ainsi, si vous exigences économiques sont plus importantes que si vous aviez commencé plus tôt, rappelez-vous également que votre expérience de vie vous a forcément apporté une maturité et des atouts qui vous permettront d’atteindre votre but plus rapidement.
Trouver un financement pour sa reconversion
Souvent une reconversion peut être financée, et peut ainsi vous permettre de vous rendre directement dans des centres de formation efficaces qui vous donneront toutes les clés nécessaires pour réussir rapidement.
En artisanat d’art, par exemple, il existe de plus en plus d’écoles préparant une nouvelle génération de professionnels, grâce à l’intérêt renouvelé de notre époque pour le fait-main. Cherchez en priorité des écoles offrant des formations complètes, qui vous enseigneront tous les aspects techniques liés à votre métier de prédilection, mais aussi les moyens de démarrer votre entreprise et de vous lancer dans une activité rentable très rapidement.
Dans le domaine de la poterie, à titre d’exemple, vous trouverez des formations d’un an comme celles qu’offre l’école Créamik, qui vous donnera toutes les clés pour vous installer comme professionnel de la céramique.
Avoir une bonne formation ne vous dispensera pas d’investir dans du matériel, de travailler dur et de mettre tout en œuvre pour vous démarquer, mais commencer bien épaulé, c’est aussi commencer avec une communauté, un soutien humain, moral, indispensable et très rassurant.
Alors à vous d’oser y croire, et de vous lancer !